Juste après l’ovulation et avant les règles, la phase lutéale apparaît durant 12 jours, sur la base d’un cycle de 28 jours. Ce cycle dit classique, peut être est plus court, plus long, ou encore irrégulier, et même anovulatoire, en fonction de chaque femme.
Le taux d’oestrogène baisse et la progesterone, hormone de la gestation - grossesse - impacte le système nerveux central.
C’est l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (axe HHS) qui relie les systèmes nerveux central et endocrinien.
Puisqu’il contrôle les réponses au stress, l’hypothalamus réduit ses signaux envoyées aux glandes surrénales, qui en retour, réduisent la production des hormones FSH et LH, les deux hormones qui entraînent l’ovulation. On a donc un cercle vicieux qui se met en place. Le stress peut jouer aussi dans un manque de progestérone.
L’hormone progestérone inhibe ainsi les glaires cervicales et empêche la survie des spermatozoïdes.
Toutefois, une production suffisante de progestérone permet d’éviter les désagréments du syndrome prémenstruel et donc d’améliorer la qualité de vie, le système immunitaire, de réduire l’inflammation, et de favoriser la production de neurotransmetteurs calmants aux effets anti-anxiété… Cette hormone jouant un rôle sédatif, il est favorable de privilégier le repos ou des activités plus douces pour le corps durant cette période.
L’hormone lutéinisante, quant à elle, produite par l’hypophyse, aide l’enveloppe du follicule qui a ovulé à se transformer en corps jaune. Cette hormone favorise potentiellement la nidation de l’oeuf en raison de l’épaississement de l’endomètre et sa vascularisation.
Si l’ovulation n’est pas assez qualitative, il se peut que la production de progestérone ne soit pas suffisante lors de la phase lutéale pour permettre la fécondation et le début d’une grossesse, ce qui peut résulter en fausse couche.
En l’absence de grossesse, le corps jaune se désagrège arrêtant ainsi la production de progestérone. Cette insuffisance progestéronique ne permet pas à l’oeuf de se fixer.
D’un point de vue physiologique, le sébum s’accumule dans les tissus laissant place à l’acné hormonale.
Les tissus / muscles sont plus souples et élastiques que durant les autres phases du cycle, c’est pourquoi vous pouvez remarquer des changements physiologiques et émotionnels (pesanteurs /douleurs pelviennes, irritabilité - listes non exhaustives).
La chute des oestrogènes et progestérone relance la production de l’hormone folliculo-stimulante (FSH). Elle fait maturer les follicules, stimule la croissance des follicules et lance ainsi le signal d’un nouveau cycle. L’utérus va se contracter laissant se détacher le surplus de muqueuse utérine.
Au bout des 12 jours, la phase menstruelle apparait en raison d’une chute de progestérones et oestrogènes. Les tissus sont moins élastiques et l’acné hormonale atteint son pic.